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Le Ghana, victime de la fast fashion
Rags To Ruin : The Lethal Cost of Fast Fashion In Ghana
Le Ghana est devenu une des poubelles de la fast fashion mondiale. Plaque tournant du commerce de vêtement de seconde main en Afrique, le Ghana accueille par container dans le port d’Accra 11 millions de vêtements usagés en provenance de toute la planète chaque semaine. Ces mêmes vêtements que nous déposons dans les containers de collecte de tri en Europe. Les ballots de vêtements sont achetés à l’aveugle par les revendeurs d’Accra. 60% seront revendus sur les marchés locaux. Le reste finira dans les décharges à ciel ouvert de la lagune surpolluée d’Old Fadama. L’association Plastic Punch tente de récupérer ses déchets. Mais la majorité sont brûlés par les habitants, qui s’empoisonnent avec les vapeurs toxiques.
Ghana has become a global dumpster for fast fashion's cast-offs. The turnstile for Africa's secondhand clothing trade, the port of Accra ingests a staggering 11 million pounds of discarded garments from around the world every single week. The very same threads we toss into charity bins across Europe. These mystery bundles get auctioned off blind to Accra's vendors. Some 60% are sold at local markets. But the dregs wind up in the overflowing landfills of Accra's Old Fadama slum. Non-profit Plastic Punch tries to clean the area but most of that waste is being burned by residents slowly poisoning themselves on toxic fumes.
