Djihad sans retour
Cinq ans après la défaite de l’État islamique, 70'000 hommes, femmes et enfants originaires du monde entier sont toujours détenus par les Kurdes au nord-est de la Syrie. La situation sécuritaire des camps où sont détenus femmes et enfants est dramatique. Certains pays européens ont rapatrié au compte-goutte une poignée de leurs ressortissants. Les autres croupissent dans des prisons surpeuplés où sévit la tuberculose. De nombreux garçons mineurs y sont emprisonnés de manière arbitraire, après avoir été arrachés des bras de leur mère. Nous avons retrouvés trois Suisses djihadistes, et une mère dont la fille vient de fêter ses sept ans. Quelles sont leurs conditions de détention? Pourquoi n’ont-ils pas été jugés ? Jusqu’à quel point un Etat peut-il bafouer les droits humains au nom de la lutte contre le terrorisme?
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